• Cette semaine les familles d'écoliers ont perçue une ARS pour chaque enfant de la famille âgés de 6 à 16 ans.

    Les familles IEF, elles, n'y ont pas droit si elles ne sont pas en cours par correspondance complets (intégralité des matières et des devoirs correspondants).

    L'Allocation de Rentrée Scolaire (ARS)

    http://www.workingmother.com/

    Explication d'une énorme injustice

    La liberté du choix éducatif est un droit porté à la Convention des droits de l'Homme, à la DUDH, à la convention européenne des droits de l'enfant, au code de l'éducation... Mais au pays des droits de l'Homme portant le mot Egalité à sa devise, le traitement en est inégalitaire

    Les familles IEF, pour jouir de leur droit à la liberté d'instruction doivent se soumettre à un devoirs déclaratif, à un devoir de contrôle annuel, voir à des tests sur les résultats de leurs enfants, quand les enseignants ne sont contrôlés en moyenne que tous les 5 ans et que les contrôles portent sur leurs méthodes éducative et l'instruction qu'ils donnent mais absolument pas sur les résultats qu'ils obtiennent. Nous avons donc plus de devoirs mais moins de droits. Notre devoir d'instruction est donc plus important et porte à plus de conséquence (possibilité d'injonction de rescolarisation) mais on ne nous en donne pas les mêmes moyens.

    En effet, en plus des fournitures de bureau (pouvant être) à la charge des familles scolarisantes , les familles IEF ont tout le reste du budget éducatif à leur charge: que ce soit du matériel et des manuels éducatif pour les familles en formel ou le financement de sorties, les inscription aux activités ou l'investissement dans les passions de l'enfant pour les familles pratiquant l'apprentissage libre. Mais nous ne touchons pas l'ARS.

    Nous payons des impots locaux dont une partie part au financement des écoles dont nous ne sommes pas usagers (une moyenne d'économie de 1000€ pour les communes par enfants non scolarisé). Ecoles qui, dans des communes de plus en plus nombreuses, fournissent le plus gros du matériel scolaire supposé être payé par les parents avec l'ARS. Pour nous, triple peine: on paye tout, on coûte moins, on a rien.

     

    Quand le gouvernement parle à longueur de temps d'égalité des chances, il est anormal qu'en plus de nous chercher des poux, on ne nous donne pas les mêmes moyens que tous le monde et que tous les enfants n'aient pas les mêmes droits.

     

    Car si l'IEF est pour un nombre certain de famille un choix volontaire, elle peut également, et dans de très nombreux cas, être un choix consécutif à une souffrance de l'enfant à l'école (harcèlement, phobie scolaire, inadaptation aux particularités d'apprentissages de l'enfants (troubles Dys, TDAH, Haut potentiel...)) ce qui rend cette restriction d'autant plus injuste.

    Par conséquent, je vous invite à vous renseigner et à vous faire une opinion plus précise grâce au groupe ARS pour l'IEF et si la cause vous semble juste, à signer la pétition !

    Merci d'avance!

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  • La sphère IEF est colère, très colère.

    La fin de la liberté d'enseignement?

    Rappel du contexte

    Je vous avait déjà parlé ici du projet de loi proposé par Eric de la bande Des Républicains en Avril dernier.

    Histoire de dire qu'elle fait un peu moins pire -mais que quand même, c'est pas tout à fait faux, il faudrait voir à remettre les brebis galeuses de familles, ayant l'outrecuidance d'estimer pouvoir mieux éduquer leurs enfants que ne le fait l'Education Nationale herself, dans le droit chemin de l'école de la République (d'autant qu'elles se multiplient ces bougresses. Si on laisse faire, la future génération sera capable de penser par elle même. Bonjour le désastre!)- Najat du ministère de L'"Education" Nationale (oui, bon, ben ils font ce qu'ils peuvent.) ne va pas interdire l'IEF, mais a trouvé qu'il serait judicieux de modifier le Code de l'Education par l'article 14 du projet de loi égalité et citoyenneté, histoire que tous ces gens -certainement tous hippies fumeurs de joints ou salafistes souhaitant apprendre aux enfant la meilleur façon de tricoter une ceinture d'explosifs- soient mieux contrôlés.

    Pour les familles IEF un renforcement des contrôles, par la définition du lieu et des modalités de contrôle par le personnel de l'inspection académique et par des tests relatifs au différents paliers de cycle du socle commun de connaissance, de compétence et de culture, par l'injonction de rescolarisation dans les 15 jours en cas de deux refus non justifiés des contrôles.

    Pour les écoles privées hors contrat, par un allongement du délai administratif d'ouverture et par le passage d'un régime déclaratif à un régime d'autorisation à priori.

    Si l'intention est louable (laissons le bénéfice du doute. J'écris cet article avec du Chemical Brothers à fond les ballons dans les oreilles -c'en est à The Sunshine Underground- ce qui contribue probablement à mon calme) et que n'importe quel citoyen ne connaissant ni de prés ni de loin l'IEF et ses modalités (ainsi que devaient probablement l'être la majorité des députés présents au vote de ces amendements hier. Nous y reviendrons.) n'y verra qu'un bon sens salutaire, les réalités sont tout autre.

    1. En ce qui concerne les Ecoles Hors Contrat, avec le système déclaratif actuel, les contrôles annuels sont dans la législation (quand un enseignant du publique ou privé sous contrat n'est contrôlé que tout les 5 ans en moyenne et peut refuser les contrôles sans se voir inquiété) ainsi que la facilité de fermeture de l'établissement s'il s'avérait un cas de défaillance éducative, d'insalubrité ou de pratiques contraires aux bonne mœurs ou aux valeurs de la République (jeee... m'abstiendrais de balancer tous les articles de témoignages de maltraitance, d'établissement insalubres, d'actes de pédophilie le tout dans des établissements de la République, il n'y a qu'a faire une recherche chez l'ami Google, je ne parlerais pas non plus du taux d'illettrisme croissant chez les jeunes issus des écoles de la République. Oups, j'en ai parlé. bref).

    Qu'en sera t'il avec un régime d'autorisation préalable? Il y a certainement des tas de gens qui peuvent sembler bien sous tout rapport et inspirer confiance pendant les 6 mois d'instruction de l'autorisation et se révéler être les pires individus une fois les enfants sous leur giron. Une fois qu'on aura légalement autorisé l'ouverture d'une école qui se révélera défaillante à postériori, comment fera t'on pour la faire fermer? La question ne semble pas avoir de réponse pour le moment (encore quelqu'un qui n'avait pas dû penser à tout au ministère.)

    2. En ce qui concerne l'IEF, les contrôles existent déjà. De deux sortes, un contrôle de l'instruction par l'inspection académique de l'éducation nationale par an, un contrôle de la mairie du lieu de domiciliation de la famille pour vérifier les conditions de vie de l'enfant tout les deux ans. La possibilité d'injonction de rescolarisation face au refus des contrôles existe, la possibilité d'enquête sociale face a suspicion de maltraitance existe également.

    Actuellement, donc, nous sommes déjà contrôlés, assez rigoureusement, mais nous avons la loi de notre côté pour prévenir les abus. Malgré cela, des abus, il y en a quand même à l'heure actuelle:  des conditions d'examen de 3 heures en salle pour des enfants de CP, la séparation des enfants et des parents pourtant illégale (seule l'ordonnance d'un juge le permet, ce que n'ont, évidemment pas, les personnes en charge des contrôles), tests imposés (parfois par la ruse en envoyant les parents chercher un truc) malgré le refus des parents ou totalement en inadéquation avec les choix pédagogiques des familles... Les témoignages ne manquent pas.

    J'ai peur de ce que ça va être maintenant qu'ils auront toute latitude..

    Les tests, parlons en! Cela va à l'encontre de la liberté du choix d'enseignement et des choix pédagogiques des familles. En effet, si les familles refusent les tests sur leurs enfants ce n'est pas parce qu'elles ont peur que l'on découvre que les petits apprennent à démonter et remonter des kalachnikov ou qu'ils courent tout nus dans les champs avec des fleurs dans les cheveux toute la journée comme il l'a été insinué par Mme Corre, rapporteuse lors du débat, par un un "si [les familles] n'ont rien à cacher, elles n'ont pas à craindre les contrôles", mais bien parce que la plupart des familles IEF estiment d'une part que lesdits tests -dont l'echec, pouvant avoir de multiples raisons autre qu'une défaillance éducative (le stress, le fait qu'un petit de 8 ans n'a jamais eu (et n'a pas) à passer d'examen portant sur le programme d'une année entière quand les enfants de son âge ne sont contrôlés que sur une leçon à la fois, par exemple), motiverait une injonction de scolarisation- font peser le poids du contrôle sur l'enfant quand il est prévu légalement qu'il porte sur l'instruction donnée par les parents et d'autre part, que les tests, faisant office de sanction ou récompense, nuisent à l'envie d'apprendre pour apprendre pour motiver l'envie d'apprendre pour être récompensé.

    En outre, les familles IEF, ayant encore la liberté pédagogiques ont le choix des méthodes d'enseignement qu'ils donnent à leurs enfants ainsi que du rythme de l'apprentissage suivi. Certains enfants IEF vont donc être en avance sur certaines matières car passionnés par celle ci, et plus en retard sur d'autre a un moment donné parce qu'il n'y seront pas sensible et ne s'y adonneront avec efficacité que quelques années plus tard.

    Nous faisons le choix de l'IEF pour que l'instruction que nous donnons à nos enfants soit adaptée à ces derniers et donc qu'elle soit efficace dans leur construction d'adultes éclairés, épanouis et citoyens.

    Par conséquent, la volonté du ministère de nous imposer la progression du socle commun par pallier de cycle (fin CE2, fin 6ème et fin 3ème) va, je me répète, totalement à l'encontre de cette liberté pédagogique pourtant portée à la constitution. Qui plus est la position de juge et partie que prendra dés lors l'éducation nationale ne fera que renforcer la pression sur les familles et les enfants.

    On n'interdit pas l'IEF, certes, mais on va tout faire pour rescolariser un maximum d'enfant en faisant peur au familles et en demandant aux enfants IEF d'atteindre des objectifs que leurs camarades scolarisés n'atteignent bien souvent pas.

    Comment on en est arrivé là?

    Plusieurs points sont soulevés:

    La crainte de la radicalisation. Comme je l'avais précisé sur mon précédent article sur le PPL Ciotti, TOUS les terroristes ayant sévis ces dernières années sont issus d'écoles de la république. C'est bien la preuve que l'IEF est à craindre. On parle également de certaines écoles privées hors contrat qui seraient sous l'emprise de salafistes, au conditionnel puisque étonnamment, on ne dispose d'aucun chiffre précis (les ragots de comptoir, valent autant). De plus si de telles écoles existent, pourquoi toutes les dispositions légales ne sont pas prises pour les faire purement et simplement fermer plutôt que d'enquiquiner tous les autres? ("Ha tiens, on n'y avait pas pensé non plus à ça!").

    L'augmentation des ajournements et procédures par les familles IEF face aux modalités de contrôles. En gros on nous reproche de connaitre la loi, alors même que nul n'est censé l'ignorer mais qu'il semblerait que ce soit le cas de ceux qui nous administrent, et de défendre nos droits face à des modalités de contrôles abusives comme ayant pu être décrite précédemment. En somme, "ça nous fait ch**r que vous connaissiez mieux la loi et vos droits que nous donc du coup on va modifier tout ça à notre avantage! nananèreuh!"

    L'augmentation fulgurante des familles non ou dé scolarisantes, mais ne remettons surtout pas en cause les résultats catastrophiques de l'école de la République ni les conséquences des réformes. Puisqu'on vous dit que ce sont tous des hippies, des salafistes ou des bourgeois catholiques!

    Non, rien de plus précis dans les textes officiels. Il faut croire que tout va tellement mieux qu'il y a du temps à perdre sur les 25 000 enfants instruits en familles et qui s'en portent bien.

    Et donc?

    Et donc les familles et associations IEF ou promouvant la liberté d'instruction se sont mobilisées fortement, se regroupant en fédération, interpellant par courrier ou de visu leurs députés pour que l'assemblée vote contre cet amendement.

    Ce mouvement avait réussi à faire adhérer l'opinion de 203 députés qui avaient votés 19 amendements contre cet article.

    Remplis d'espoir, nous espérions que le taux d'absentéisme légendaire à l'hémicycle joue en notre faveur.

    Hors hier aux alentours de 20h ce sont seulement 49 députés sur 577 (une soixantaine étant effectivement présents, ayant l'air de se demander ce qu'ils faisaient là et de quoi ils parlaient au juste. Les autres devaient avoir barbecue, avec l'été qu'on a il faut profiter du beau temps) qui ont émis leurs voix au sujet de cet article 14: 32 voix pour, 17 voix contre (je me joins aux autres bloggers pour exprimer ma gratitude envers ces députés qui, en plus de voter en faveur du respect de la liberté, ont eu de lucides et brillantes interventions tout au long du débat.).

    Pour une modification de loi allant à l'encontre d'une partie majeure des valeurs de la république qu'elle prétend défendre, la liberté et contre le droit constitutionnel.

    La ministre, elle devait avoir manucure puisqu'elle n'était pas non plus présente.

    On a de quoi être fumasses.

    Et maintenant?

    Maintenant, on continue! Aprés les députés, les sénateurs, les potentiels candidats aux élections, nous continuerons à les interpeller pour leur montrer les réalités de l'IEF et les modalités légales déjà en place!

     

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    4 commentaires
  • Bon alors voilà, l'heure est grave.
     
    Récemment est sortie une proposition de loi de la tête d'un groupe de députés, emmenés par M.Eric Ciotti (que nous appeleront par la suite Eric. Ou même Ricky, tiens. Aprés tout on appelle bien la ministre de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, Najat, il n'y a pas de raison qu'il y ai de jaloux. C'est ça aussi, l'égalité homme femme.), cette proposition de loi enregistrée à la présidence de l'assemblée nationale le 27 avril dernier à pour objectif:
     
    De "renforcer l’encadrement des établissements privés 
    hors
     contrat et limiter les possibilités de dérogation 
    à l’obligation scolaire"
     
    Est il utile de préciser que ça chauffe dans la sphère IEF tant l'intégralité de ce projet de loi est un tissu de bêtise, d'hypocrisie, d'amalgames et de négation de nos libertés citoyennes? Non, cela va sans dire.
    Cependant, pour ceux qui n'auraient pas connaissance de ce projet de loi et des sous entendus ignobles dont il regorge, nous allons le décortiquer dans la joie et la bonne humeur (je garanti pas de garder ma bonne humeur jusqu'au bout).
    Allons y, disséquons mes bons! (Oui, je me la joue Odieuse Connasse. Je voue un culte sans limite à Odieux et le paraphraser me rend toute guillerette. Bref.) Seront en rouge les points sujets à chiffonnement:
     
    "La loi du 28 mars 1882 dite « loi Ferry » a instauré pour tous les enfants, âgés de six à seize ans, une obligation scolaire. La loi française autorise néanmoins que cet enseignement soit dispensé dans des établissements privés hors contrat ou au sein de la famille."
     
    Oui alors vous savez, Ricky, précisément, ce que Jules Ferry a rendu obligatoire, c'est l'instruction des enfant et la possibilité qu'elle soit dispensée dans des établissement gratuits mais pas la scolarisation dans ces établissements. non non, du tout. Article 4. L'obligation scolaire, ça n'a rien à voir, c'est l'obligation de fréquenter un établissement scolaire dés lors qu'on y est inscrit.
    D'ailleurs l'article 4 de la loi Ferry a été repris dans le code de l'éducation:
    Article 131.1 du code de l'éducation (issu de la dernière modification du 1er mai 2016 sur Legifrance):
     
    "L'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et étrangers, entre six ans et seize ans.
    La présente disposition ne fait pas obstacle à l'application des prescriptions particulières imposant une scolarité plus longue."
     
    Article 131.2 de la même source:
     
    "L'instruction obligatoire peut être donnée soit dans les établissements ou écoles publics ou privés, soit dans les familles par les parents, ou l'un d'entre eux, ou toute personne de leur choix.
    Un service public de l'enseignement à distance est organisé notamment pour assurer l'instruction des enfants qui ne peuvent être scolarisés dans une école ou dans un établissement scolaire."
     
    Donc, non, la loi française "n'autorise" pas un autre mode d'instruction que la fréquentation d'un établissement scolaire. La loi stipule que nous avons le choix d'instruire nos enfants  en les inscrivant dans un établissement scolaire, à un organisme d'enseignement à distance, au sein de la famille ou par la personne de notre choix. Premières lignes, première boulette.
     
    Je ne sais pas ce qui serait le pire pour vous et vos collègues, Eric.
    Vous accuser d'emblée de mensonge éhonté et de manipulation douteuse de l'opinion ou laisser planer la possibilité qu'une petite nenette de 31 ans, dont le job consiste à changer des couches à caca et à moucher des petits nez morveux, connaisse mieux la loi que vous, députés, dont c'est supposé être le travail. Heureusement que vous rattrapez cette envolée avec quelques mots de député dépité 
     
     
    "Plus qu’une obligation de fréquentation d’une école, la loi impose en réalité une obligation d’instruction aux parents."
     
     
    ha bah oui.. c'est comme ça, Ricky.
    Si seulement ce n'était pour vous enfoncer à nouveau...
     
     
    "Cette particularité a favorisé sur notre territoire l’émergence de deux phénomènes particulièrement préoccupants : la déscolarisation d’un nombre croissant d’enfants, surtout des filles, pour des motifs d’ordre essentiellement religieux d’une part, et la multiplication d’écoles privées hors contrat prônant un islam radical, d’autre part."
     
     
    A savoir qu'il n'y a dans le monde qu'une poignée de pays où la scolarisation est obligatoire (souvent sous, ou suite à, un régime dictatorial) et que lesdits pays bafouent les Droits de l'Homme puisque le choix du type d'enseignement donné aux enfant comme étant dû en priorité aux parents est porté à l'article 26 de la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948:
     
     
    "Article 26
    1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite. 
    2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix. 
    3.
    Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants."
     
    ça c'est de la "particularité"!! Hm?
    De fait, ne remettons pas en question l'enseignement français et sa décrépitude galopante malgré les réformes de réformes et accusons cette brèche (qui date de la loi Ferry, rappelons le. 1881. 135 ans, donc.) d'être la cause du fleurissement des écoles alternative et de l'explosion des déscolarisations depuis quelques années.
    Et puis, zou! Essayons de trouver un argument qui vaille le coup en cette période de Menace des Barbus Basanés: Les écoles alternatives hors contrat prônant un Islam radical !!!!!!
     
     
    "Il existe en France 1 300 écoles privées hors contrat. Parmi celles-ci, il existe 300 établissements confessionnels. 56 000 enfants et adolescents y sont scolarisés, dont 4 000 à 5 000 dans des structures musulmanes."
     
     
    C'est TELLEMENT évident que toute les structures musulmanes prônent un Islam radical!
     
     
    "Dans un État de droit, la loi doit garantir à tous les enfants en âge scolaire le droit à l’instruction sans détournement possible" 
     
     
    Eric, il y a des gens qui se réclament de l'éducation nationale et qui se font appeler "Inspecteurs académiques" qui viennent justement TOUS les ans contrôler qu'on donne bien une instruction à nos enfants que ce soit dans les écoles hors contrat ou à domicile. Si l'instruction est jugée insuffisante, on a une deuxième chance pour redresser la barre sans quoi c'est injonction de rescolarisation ou fermeture de la structure hors contrat. Donc la loi le garanti déjà ça! Encore une preuve que vous faites des propositions de loi sans connaître les modalités existantes ou que vous manipulez crapuleusement l'opinion?
     
     
    "Le contrôle de l’État sur ces écoles apparaît largement insuffisant : ouvrir un établissement d’enseignement répond à un régime déclaratif sans qu’un contrôle exhaustif ne soit systématiquement réalisé.
    Or, certains de ces établissements présentent non seulement de graves faiblesses pédagogiques mais également des risques de radicalisation religieuse. Beaucoup sont en effet sous l’emprise des Frères musulmans, qui prônent un islam radical.[...]
    L’article 1er [...] L’administration donnera l’autorisation d’ouvrir l’établissement seulement après avoir vérifié que sont satisfaites l’ensemble des conditions requises. Cela permettra de prévenir l’ouverture d’établissements où s’expriment des formes d’intégrisme religieux."
     
     
    "Beaucoup" "certains"... c'est quand même assez vague, tout ça. Combien de structures musulmanes et/ou alternatives sont sous l'emprise des frères musulmans et/ou présentent de grave faiblesses pédagogiques? Un tiers de ces structures? un quart? 10%? 0,7%?
    Quand on propose une loi totalement liberticide  d'envergure à s'opposer aux Droits de l'Homme sous couvert de parer la menace islamique ce serait bien de donner des chiffres, des valeurs, d'étayer avec des études, je ne sais pas... Parce que si pour pondre une proposition de loi il suffit d'agiter le spectre islamique avec des ragots de comptoirs à la "certains" ou "beaucoup", n'importe quelle équipe de supporter peut le faire aussi bien à la troisième mi temps au bar du Penalty entre deux 1664.
    La bande à Eric, il s'agirait de justifier un peu le salaire que le contribuable vous paye.
     
    Et donc, dans l'absolu, si cette loi est votée, les responsables de l'autorité chargés d'autoriser ou non l'ouverture d'une école hors contrat auront quoi comme critère, objectivement, pour prévenir l'intégrisme religieux?
    Sur quoi devront ils se baser pour distinguer les gentils qui veulent juste ouvrir une école qui respecte leurs convictions religieuses, au même titre que les écoles privées juives ou catholiques, des méchant radicalistes?
     
    Quand les personnes sont musulmanes, on interdit?
     
    On patauge allègrement dans la discrimination mais diffusons des spots contre l'islamophobie entre deux pages de pubs pour se donner bonne conscience. 
     
    Et puis parlons des lacunes pédagogiques:
    Le lycée privé musulman Avérroes de Lille était classé premier du palmarès des lycée 2013 et a encore aujourd'hui 95% de réussite au bac. On compte 65 structures musulmanes Montessori (ou d'inspiration) qui est une pédagogie qui a fait ses preuves.. bref... Encore un argument en l'air, juste pour faire peur et creuser encore un peu plus le fossé de la réalité de l'intégration.
     
    Et puis c'est pas comme si les témoignages d'enseignants de l'éducation nationale, travaillant dans des écoles de la République, sur la médiocrité de leurs conditions de travail et les conséquences sur l'enseignement des enfants, fleurissaient sur la toile comme les pâquerettes au mois d'Avril, hein! Je ne prétend pas que toutes les structures alternatives hors contrat soient fabuleuses mais ce serait se mettre de sacrées œillères que de prétendre que c'est le cas des écoles sous contrat. Mais une fois encore, le mal, ce sont ceux qui ont décidé de se passer de la pauvreté des services publiques dont ils disposent et se retroussent les manches pour faire autrement, justement pour le bien de leurs enfants.
     
    Bon, nous avons fait le tour du cas des établissements alternatifs. Passons à ce qui nous concerne plus particulièrement: l'instruction en famille, l'école à la maison, bref, ce que M.Ciotti appelle dérogation à l'obligation scolaire (nous avons vu plus haut que ce terme est parfaitement erroné puisqu'il ne s'agit ni d'autorisation ni de dérogation mais d'un droit pur et simple.)
     
    C'est là qu'on commence à taper dans le lourd.
     
     
    Le second objet de cette proposition de loi est de limiter les possibilités de dérogation à l’obligation scolaire.
    [...]
    Rendu possible par les nombreuses lacunes dont souffre notre législation. L’article L. 131-1-1 du code de l’éducation se borne à prévoir que « l’instruction obligatoire est assurée prioritairement dans les établissements d’enseignement ». Cela apparaît largement insuffisant : le renforcement de l’obligation scolaire est indispensable pour assurer le droit de tous les enfants à l’instruction, à l’éducation et pour favoriser l’épanouissement de leur personnalité. Dans un contexte de menace terroriste inédite couplée à un développement sans précédent du communautarisme, il est indispensable que le contrôle de l’État sur l’éducation de tous les enfants soit renforcé."
     
     
     Au risque de faire plus que mon âge en donnant l'impression de radoter, il ne peut pas y avoir de renforcement de l'obligation scolaire puisqu'elle n'existe pas. Il faudrait créer cette obligation scolaire ce qui ferait entrer de plain pied la France dans la liste des pays totalitaires se passant des droits fondamentaux des citoyens. Pour le pays réputé comme étant celui des Droits de l'Homme, ce serait beau.
     
    Un contexte de menace terroriste inédite, certes.
     
     
    Tous les terroristes ayant sévis en France ces dernières années ont tous sans exception été scolarisés dans des écoles publiques et les familles de certains étaient suivies par les instances sociales de la République, c'est bien la preuve que les enfants scolarisés à la maison sont des bombes à retardement qui risquent de sauter au milieu d'une foule innocente en vocalisant "Allah Akbar!!" dans les prochaines années et que, seule, la houlette du gouvernement garantira de sauver de l'embrigadement extrémiste.
     
    Vous avez du mal à saisir la logique? 
     
    Normal, c'est la logique politique. La même qui fait dire au chef de l'Etat que "tout va mieux" quand tout le monde est dans la rue à se plaindre d'être en train de crever ou de voir leurs droits et acquis sociaux passés à la trappe. Nous ne naviguons pas dans les même sphères.
     
    (Soit dit en passant, ça me fait furieusement penser à cette anecdote historique prétendant que, peu de temps avant de perdre la tête, une personne proche du gouvernement de l'époque aurait enjoint au peuple qui manquait de pain de substituer ce dernier par de la brioche. Pas vous?
    )
     
    Et le bouquet final?
     
    "le contrôle de l’État sur l’éducation de tous les enfants"
    ...
    Mais attendez, Eric. Vous l'avez prise chez George Orwell votre idée là? Vous croyez qu'on va laisser faire ça? Vous pensez qu'on va laisser faire de nos enfants les Jeunesses Hollandouillaises sous prétexte qu'une poignée de tarés relevant de la responsabilité éducative de l'Etat a tiré sur la foule?
     
    Si le taux de déscolarisation a bondit de 54% en trois ans et continue de grimper il faut peut être y voir une nécessité de remise en question du système scolaire plutôt qu'une montée du fanatisme, non?
     
    Parce que concrètement, si le choix de la non ou déscolarisation par conviction religieuse existe dans les motifs évoqués par les parents pour expliquer leur choix, elle est loin, LOIN, derrière la volonté de donner une instruction de meilleure qualité aux enfants, la volonté de substituer les enfants à la violence scolaire dont ils sont victimes, la volonté d'adapter l'instruction de ses enfants à leurs troubles ou leurs niveaux d'apprentissage sans devoir passer par des structures spécialisées.. Autant de raisons qui prévalent dans le choix de la scolarisation à domicile qui ne seront plus possible de par cette loi au risque de mettre certains enfants en souffrance quand ils ne seront pas laissés sur le carreaux.
     
    Chers parents, la liberté d'instruction nous concerne tous, même ceux qui scolarisent leurs enfants, personne n'est à l'abris de voir son enfant victime de harcèlement, atteint d'une phobie scolaire ou de la découverte de troubles de l'apprentissage qui pourraient conduire au choix de la déscolarisation. Cette liberté d'instruction, qui fait partie de nos droits fondamentaux, est menacée par ce projet de loi.
    Aussi, l'association UNIE, qui défend les droits des enfants scolarisés et non scolarisés, a créée une pétition que nous vous demandons de signer et de diffuser largement autour de vous!
     

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Au_gouvernement_francais_dans_son_ensemble_CONTRE_LA_PROPOSITION_DE_LOI_Ndeg_3704_du_27_avril_2016/?apEQGfb

     

    On en parle, on est contre:

    Contrepoint

    A l'école des herbes folles

     Poule ou Coq

    Apprendre à l'air libre

    Chroniques du poulailler

    Grandir prés du Chataigner

    Une autre école pour mes enfants

    Système D pour fauchés

     La mioche et cie

    Apprendre avec Bonheur

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    Aujourd'hui, j'ai reçu une lettre du SIRP de nos communes (Syndicat Intercommunal de Regroupement Pédagogique).

    Comme Fée a l'âge d'entrer au CP et Oursonne celui d'entrer en PS à la rentrée prochaine, j'ai d'abord pensé à une notification d'ouverture des inscriptions.

    Mais non.

    Le début de la lettre mentionnait une proposition d'extension du service de garderie, je me suis donc demandé en quoi cela nous concernait, et puis à la fin, ce petit tacle, glissé l'air de rien:

    De la déchéance de la vie et du dynamisme du monde rural causée par l'IEF

    Alors:

    Madame la présidente du SIRP,

    En réponse à cette lettre que vous avez eu la distinction de nous adresser, je souhaite vous exposer mon point de vue.

    Sans vouloir mettre en cause la qualité de l'équipe enseignante qui fait de son mieux avec les moyens que l'éducation nationale lui donne, j'aimerai vous exposer les quelques griefs qui nous ont conduis à déscolariser notre fille:

    Si qualitatives qu'elles soient, les activités proposées n'épanouissaient pas l'intelligence et la curiosité de notre fille. Je ne saurais, d'une implication particulière de notre part dans son éducation ou de capacités plus développées de sa part, quel facteur avancer mais, de fait, la très grande majorité des activités et thèmes proposés (que nous avons pu visualiser dans les classeurs) lui étaient déjà depuis longtemps familiers à la maison avant de les aborder à l'école. 

    De fait, nous avons pu constater une régression de notre fille dans ses apprentissages, une frustration latente et une extinction flagrante de sa curiosité et de sa motivation à apprendre.

    Nous avons parfaitement conscience de l'impossibilité pour les enseignantes de faire du cas par cas et c'est la principale raison pour laquelle nous avons fait le choix de l'instruire nous même.

    Cependant, cette décision a également été poussée par plusieurs incidents, qui n'ont pas toujours directement concernés notre fille mais qu'il me semble important de signaler en tant qu'usagers:

    - Entendre de la part de plusieurs parents différents que leurs enfants leur ont été rendus souillés d'urine car, selon le témoignage des enfants, la personne chargée de la garderie n'a pas voulu les emmener aux toilettes, est pour moi inacceptable.

    - Avoir été témoin de l’appréhension physiquement et verbalement très agressive d'un enfant dont la seule faute avait été d'être distrait et inattentif aux ordres de la personne chargée de les accompagner à la cantine par celle ci est pour moi inacceptable.

    - Entendre de la bouche d'une enfant que j'accueille qu'un monsieur est venu crier et les gronder à la cantine et apprendre par la suite que le monsieur en question était le maire de la commune est pour moi inacceptable.

    - Faire part à plusieurs reprise à l'équipe enseignante de fait d’étranglements que me rapportait ma fille et finir par douter de la parole de cette dernière face aux réponses évasives et à l'assurance de surveiller les faits rapportés de la part de ladite équipe enseignante et enfin, quelques temps plus tard, apprendre lors d'une discussion qu'un des conducteurs de bus avait dû s’arrêter en chemin pour empêcher un élève d'en étrangler un autre, avérant ainsi les fait rapportés par ma fille mais ne faisant l'objet d'aucune communication à notre égard sur le sujet est pour moi intolérable.

    Je passerais volontairement sur toutes les autres situations dont j'ai pû entendre parler, qui me semblent tout aussi inacceptables, mais dont je ne suis pas en mesure de vérifier la véracité ou dont je n'ai pas été témoin, celles susmentionnées me semblant largement suffisante.

    Si le maintien d'un monde rural vivant et dynamique me préoccupe tout autant que vous, Madame la Présidente du SIRP, je préfère néanmoins m'y investir activement de part ma profession et notre engagement associatif qu'en sacrifiant le bien être de mes enfants en les scolarisant dans une école ou règnent un adultisme violent et passéiste ainsi qu'une politique de non transparence face à des problèmes sérieux.

    J'aimerai ajouter que dans le cadre du maintien d'un monde rural vivant et dynamique par le futur, il serait judicieux de mettre en place et promouvoir l'accueil de familles dont la présence d'une école n'est pas un critère de choix dans l'installation -vous comprendrez que je parle des familles non scolarisantes- tant il semble évident que les petites structures de campagne ne subsisterons pas, quels que soient leurs effectifs, aux réformes territoriales de l'Etat axées sur les regroupements et la centralisation de ses services.

    C'est sur cette piste de réflexion que je termine cette missive en restant à votre disposition pour de plus amples échanges et vous priant, Madame, d’agréer mes plus respectueuses salutations.

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