Le jeudi 17 décembre (oui, ça date un peu mais mieux vaut tard que jamais) nous nous sommes rendus à Dijon avec les familles IEF du Morvan pour rejoindre d'autres familles IEF et visiter l'exposition:

Cette exposition avait pour but:

"D'observer la diversité des prédateurs, leurs caractères et leurs comportements, leurs stratégies... dans tous les milieux, de tout temps.

De faire distinguer ce qui relève de la culture (et ses idées fausses) et ce qui relève de la réalité biologique, à partir de quelques exemples emblématiques (requin, ours, loup...)

De comprendre à partir d'exemples proches de leur vie quotidienne (milieu urbain dijonnais et semi-urbain des bords de l'Ouche), que la prédation est une composante fondamentale des relations entre les êtres vivants et qu'elle est indispensable à la survie de nombreux êtres vivants.

De dégager les enjeux d'une meilleure connaissance du rôle des prédateurs dans les milieux, en replaçant l'humain au sein de la biodiversité (activités humaines exerçant une grosse pression sur les milieux et leur équilibre"

Pour ce faire, cette exposition était organisée en quatre parties développant ces thématiques, allez, on se jette dans la gueule du loup!

La première partie présentait la grande diversité des prédateurs à travers le monde et les âges, depuis les dinosaures à la bactérie Escherichia coli en passant par les serpents, les tigres à dent de sabre, les lions, les rapaces... Une belle et vaste présentation de ce monde par des animaux naturalisés, des photos, des fossiles ou restes paléontologiques, DES SQUELETTES (fascination des enfants!), des vidéos et même un iguane vivant en terrarium que nous avons observé chasser des criquets.

A chaque fois, les lieux de vie, les proies, les armes et les stratégies de prédations étaient présentées de façon ludique.

La deuxième partie était dédiées à la distinction des mythes, légendes et croyances culturelles  de la réalité biologique autour de certains prédateurs: l'ours, le loup, le requin, les chauves souris, les araignées..

Cette fois nous pénétrions le "manoir des Prédateurs" avec une mise en scène un peu flippante: plus sombre, les animaux naturalisés dans des positions agressives, petite musique un peu oppressante, affiches de vieux films d'horreur, avis de chasse au loup, contes, objets historiques côtoyaient des informations sur le réel impact de ces animaux sur la vie de l'homme et expliquant à quel point ces animaux n'étaient, finalement, pas si dangereux que ça.

Libérez mon mari!! Ha non, c'est un ours...

La troisième partie montrait que les prédateurs étaient très proches de nous en présentant ceux que nous pouvions trouver dans nos jardins, nos villes, nos campagnes: Oiseaux, insectes, mammifères, poissons... Encore une fois grâce à la présentation ludique nous avons beaucoup appris de ces prédateurs ainsi que sur les croisements qui pouvait être dans la chaîne alimentaire (beaucoup sont à la fois proies et prédateurs)

et aussi que le plus grands prédateur nous côtoyant était ... Le Chat!!

J'ai une tête de prédateur, moi?

Enfin la quatrième partie nous invitait à réfléchir sur les enjeux d'une meilleure connaissance du rôle des prédateurs dans l'équilibre des milieux:

"Dans un même milieu de vie, plus de 95% des espèces d'un habitat naturel (aquatique ou terrestre) sont fortement liées les unes aux autres. Si une espèce disparaît, cela peut avoir des impacts sur les autres espèces, donc sur le fonctionnement de l’écosystème. En consommant d'autres animaux, les prédateurs participent à la régulation des espèces au sein des milieux."

De très belles photographies des animaux dans leurs milieu et des études menées à différents endroits de la planètes, notamment le parc de Yellostone en Amérique du Nord et Le parc national du Groenland (au Groenland. Au cas ou..), expliquant l'impact très positif de la réintroduction de grands prédateurs, comme le loup, sur la biodiversité et les écosystèmes. Cette partie était un peu abstraite pour les enfants (derrière lesquels il a fallut se mettre à courir) mais a beaucoup intéressés les adultes (du moins ceux qui ne couraient pas derrière les enfants)!

Nous sommes repartis avec un jeu de carte des prédateurs: 150 cartes présentant les animaux leurs lieux de vie, leur proies, leurs armes avec lequel nous travaillons beaucoup en ce moment: classification, reconnaissance des oiseaux et insectes prédateurs que nous avons observés (ou observons) au jardin.

Pour finir la journée nous nous sommes promenés dans Dijon, avons mangé tous ensemble et profité du marché de noël et de sa grande roue...

Bref, notre première vraie grande sortie Non sco a été appréciée de toute la famille!